Entre 2 et 3 % de tout le trafic maritime mondial passe par le Canal de Panama (5 % avant la crise économique mondiale), qui reste derrière celui de Suez. L’inauguration des nouvelles écluses en 2016 ont permis d’augmenter ce pourcentage.

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Aujourd’hui une moyenne de 14000 navires transitent par le Canal chaque année à raison d’une petite dizaine d’heures par transit ; porte-conteneurs, mais aussi rouliers, vraquiers ou chimiquiers. Souvent construits pour passer au plus juste dans les écluses, on appelle ces navires Panamax.

Chaque navire traversant le Canal doit payer un péage en fonction de sa taille et sa marchandise. Si lors de la domination américaine le Canal avait encaissé 568 millions de dollars (1998) par ce concept, en 2012 le chiffre dépassait les 1500 millions de dollars, démontrant la capacité des panaméens à gérer cet énorme infrastructure.

Sur le plan écologique, les avis sont controversés. D’une part le canal a constitué une barrière et une cassure dans l’écosystème panaméen. Le trafic maritime perturbe aussi à l’évidence cet écosystème. Mais la forêt et le climat tropical sont aussi un impératif pour le bon fonctionnement du Canal. En effet, chaque passage dans les écluses représente environs 200 millions de litres d’eau rejetés dans les océans. Cet eau provient du lac artificiel Gatun qui a besoin de ce climat et forêt tropicale pour se remplir.

La navigation dans le Canal et le passage des écluses nécessite des pilotes expérimentés. Ils doivent Dominer parfaitement le pilotage par inertie pour manœuvrer dans l ‘espace réduit du canal et des écluses, un environnement totalement différent de la mer ouverte. Le corps de pilotes du Canal de Panama a la particularité d’être le seul endroit au monde où le capitaine du navire cède le contrôle total (et ce du point de vue opérationnel et administratif) au pilote pour toute la durée de la traversé. 268 pilotes opèrent dans le Canal, dont seulement 2 femmes, la capitaine Vilma Romero et la capitaine Marianela Smith.

 

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Carte Maritime de Amérique centrale.

Entrée du Canal depuis le mirador du Pont des Amériques, sur la côte Pacifique.

Navire porte-conteneur Santa Rafaela sur le lac Gatun, avant les écluses de même nom.

Le Capitaine Pilote (niveau de qualification 9/9) Juan Carlos Garcia, sur le navire "Maersk Niagara", un Full Container Ship avec pavillon de Hong Kong.

Écluses de Miraflores. Manœuvre d'approche aux écluses. Le petit canoë récupère des cordages pour attacher le bateau aux locomotives qui vont l'aider à se guider. En blanc le superviseur de l'écluse.

Des locomotives chargés de centrer le navire dans les écluses sont attachés avec des câbles en acier.

La capitaine Pilote Vilma Romero (une des deux seules femmes Pilote du Canal) aux commandes du "Basic Brave" navire vraquier (transport des marchandises solides en vrac), avec pavillon de Panama. Une "pilotine" vient chercher la capitaine à la fin de son service.

Le Capitaine Pilote (niveau de qualification 9/9) Juan Carlos Garcia, arrive sur le navire "Maersk Niagara", un porte-conteneurs avec pavillon de Hong Kong.

Manœuvre d'approche aux écluses de Gatun (côte Atlantique). Contrôle de distance aux bords de l'écluse. Le Sta Rafela est un Panamax de 32x281 mètres (la taille maximale acceptée dans les écluses est de 32,3x294 mètres). Traversée du Canal de Panama avec la capitaine Pilote Marianela Smith(niveau de qualification 3/9), une des deux seules femmes pilotes du Canal.

Écluses de Gatun, sur la côte Atlantique.

Contrôle de distance aux bords de l'écluse de Gatun (côte Atlantique).

Des touristes observent passer les navires dans le centre des visiteurs des écluses de Miraflores.

Un navire "roulier", à droite (transport de véhicules) et un "Full container ship", transport de conteneurs, à gauche, traversent en même temps les écluses. Au milieu l'allée centrale. Écluses de Miraflores. Seulement quelques centimètres séparent les plus gros bateaux (Panamax) des bords des écluses. Entre les deux canaux, les bateaux sont comme des immenses murs.

Un navire roulier, dans les écluses de Miraflores.

Différents moments de la traversée du Canal à travers une fenêtre du pont du Santa Rafaela. Le "Panamax" Santa Rafaela, a du payer un péage pour sa traversée du Canal de 309 278 dollars.

Porte-conteneurs Santa Rafaela, avec pavillon allemand, à l'entrée du Canal.

4 heures du matin, la pilote Smith arrive sur le Porte-conteneurs Santa Rafaela.

La pilote Marianela Smith (niveau de qualification 3/9) sur le pont du Santa Rafaela. Elle l'une des deux seules femmes pilote du Canal.

Levée du jour sur le port de Colon, sur la cote Atlantique.